Nous vivons une étrange époque ou l’esprit critique est complètement mis de côté pour le « buzz » ou le « putaclisme » politico-médiatique. Plus rien n’est comme avant. Ou plutôt, tout est en fait comme avant mais démasqué. C’est un peu comme si Donald Trump s’était emparé de l’Elysée et avait révélé, comme il le fait de « l’élite » américaine la totale idiocratie qui règne dans les fin-fonds du néolibéralisme.
Le président de la république française est autant le comptable de cette idiocratie que le président Trump l’est de celle des Etats-Unis. Mais ils ne sont pas les seuls. Cela fait 40 ans que cela dure. Cela fait 40 que cela se délite et que la presse, qui devrait être un contre pouvoir, n’est plus qu’une méritocratie de bourgeois trop contents de bien profiter de leur place. Et ils sont très grassement payés par les milliardaires qui signent leurs chèques.
La petite presse indépendante fait ce qu’elle peut pour tenir un discours alternatif mais est, de la même manière que la presse américaine, noyéee sous le flot de médiacrates qui noient le discours avec les idées de la droite réactionnaire jusqu’à l’extrême droite. Ils glorifient la violence et le tout immédiat, ne parlent jamais des enjeux du siècle (genre la guerre sur l’eau, mais qu’importe si cela a avoir avec notre survie!) et font des exortations à plus de libéralisme, plus de droits pour le patronat, se fichent royalement que des millions d’espèces animales ou que la nature soit litérallement en train de crever du moment que le CAC 40 est heureux. Et bonus, ils font parler sur les plateaux toutes les pires crevures de ces dernières années comme Manuel Valls, un royaliste ayant déserté son mandat pour rejoindre l’extrême droite Espagnole et soutenir le coup d’état contre Evo Morales en Bolivie mais qui est surtout grandement responsable des attentats de 2015 pendant que Hollande financait les Jihadistes en Syrie.
Si nous avions une vraie presse de contre-pouvoir, ce mec ne tiendrait pas 1 minute sur un plateau.
Depuis les années de fin de règne de Mittérand jusqu’à Macron aujourd’hui, la République est en train de crever à petit feu sous les coups d’une oligarchie en lien avec la haute administration du pays qui n’en a jamais assez. Les « médias » ne sont là que pour lui cirer les pompes, promouvoir la haine raciste et islamophobe et même une tarée comme Marine LePen déclare elle-même que CNEWS est SA chaine.
Les liens entre les macronistes et l’extrême droite ne font même plus de doute. En 2017, on prétendait faire « barrage ».
Dans ce foutoir qu’est la République et notamment l’inaction criminelle du gouvernement face au Covid en refusant notamment les masques gratuits, des tests de grande échelle etc, nous avons aussi l’hypocrisie envers la réponse face au terroriste islamique qui est le cache sexe de l’hypocrisie de l’impérialisme français lui-même. Qui finance le salafisme dans le monde si ce ne sont les grands amis de Hollande, Macron et Valls, l’Arabie Saoudite. Et qui a envoyé plus de 400 jihadistes français en Syrie parce que le gouvernement français, vassal de l’empire américain, a décidé de se méler des affaires des Syriens? On le doit aux Sarkozy, Hollande, Valls, Macron et toute cette clique de néolibéraux dont le cerveau marche à court terme et surtout en fonction des cours du pétrole sur lesquels toute l’économie des Etats-Unis repose.
On peut penser ce qu’on veut d’Assad mais on peut dire beaucoup par contre du régime d’Arabie Saoudite que nos « élites » adorent et sous-traitent depuis des décennies. Pour régler la question du terrorisme islamiste en France, il va falloir arrêter de jouer les faux-culs et mettre certains devant la justice. Qu’attend d’ailleurs cette justice pour foutre Sarkozy en prison pour avoir aidé Obama et Hillary Clinton à transformer la Libye en marché d’esclaves? Non, ça personne ne veut en parler ou traduire qui que ce soit en justice. On pourrait d’ailleurs ajouter BHL à la liste des propagandistes criminels qui polluent les plateaux télé depuis bien trop longtemps.
La liste pourrait être longue mais on peut facilement découvrir à quel point nos médias sont complices de ces fanatiques libéraux depuis des années en lisant le livre de Serge Halimi par exemple.
Quand à l’extrême droite, elle a toujours été utile aux capitalistes. N’oublions pas qu’Hitler a été élu sur la débacle de l’Allemagne d’avant guerre incapable de répondre aux besoins sociaux. Mussolini a clairement revendiqué le fascisme comme étant le mariage du capitalisme et de l’état. Ce n’est pas nouveau, nous le savons historiquement. Cela fait depuis les années Chirac que l’extrême droite est sciemment banalisée et dédiabolisée par les médias au point que des tarés comme Zemmour font ce qu’ils veulent même lorsqu’ils sont condamnés. Qui est responsable si ce n’est ceux qui ont laissé faire? Les mêmes qui passent maintenant lois liberticides après lois liberticides.
Et pendant que tout cela domine les « médias », personne ne parle des 80% de mammifères en train de disparaître de la surface de la terre, personne ne s’offusque de la privatisation grampante de l’éducation nationale, de la santé, de nos forêts, de notre eau, de nos vies. Tant que l’argent coûle à flot, LES MEDIAS S’EN TAPENT.
Finalement, les libéraux ont réussi leur coup: ils ont transformé la France en 51ème état des Etats-Unis, bien alignée et docile et bien entendu bien arrimée à l’OTAN, la machine de guerre américaine. Ne vous y trompez pas, lorsqu’un média met très en avant des manifestations dans « certains » pays, la propagande impériale est présente. C’est son rôle, c’est ce qu’elle a toujours fait pour ses propres intérêts. La nouvelle guerre froide contre la Chine en est un exemple. Maintenant, saurez-vous avoir un esprit plus critique qu’au temps des « armes de destruction massive » de Saddam? Pas sûr. C’est ce qui fait la force de la propagande et du marketing sur les cerveaux. Après tout, si on arrive à convaincre les gens de manger des choses néfastes pour eux, on les convaincra d’appuyer d’autres guerres. C’EST LA MEME CHOSE.