Pendant que les agriculteurs se meurent, un député de la majorité prétend que le problème est les végans et non la FNSEA qui les exploite, ou les traités de libre échange qui détruisent également la forêt amazonienne.
Pendant que 100 milliards d’êtres vivants sont massacrés chaque année parce que bouffer un morceau de cadavre est d’une importance majeure, les médias tapent sur les 2% de végans qui ne veulent pas être complices du massacre.
Pendant que des fermes de 10000 vaches continuent à s’installer dans le pays, L214 continue son travail d’utilité publique en dépit des coups et des députés payés par la FNSEA.
.@moreaujb23 dénonce les "associations animalistes, véganes et antispécistes" qui veulent, selon le député LREM, "éliminer tout élevage de ce pays." > "Une fois qu'on aura détruit l'agriculture française, on n'aura pas pour autant préservé l'environnement."#CVRpic.twitter.com/zmtTlOzmXI
Pendant que l’hôpital et l’école sont au bord de l’effondrement, le gouvernement prétend que tout va bien et est trop content que le privé se porte bien, y compris l’ancienne école privée pour riches de Brigitte.
— Veronique Perrot #FreeAssange (@VFreeassange) April 6, 2021
Pendant que les guignols de plateaux prétendent que le problème c’est l’Unef, les fachos du RN et leurs complices macronistes sont en roue libre.
Pendant que la misère s’installe dans le pays, ces mêmes guignols de plateaux prétendent que le problème de la France est « l’islamo-gauchisme », un truc qui n’existe pas.
Pendant que notre armée continue à vouloir imiter celle des américains en faisant des opérations en Afrique, le néocolonialisme n’est toujours pas terminé.
Pendant que les médias, comme des mouches attirées par la merde, passent leur temps à taper sur Mélenchon, Macron est en train de dépecer et détruire le pays ce dont ils se foutent tant que leurs chèques sont gros.
Pendant que les macronistes insultent l’opposition à l’Assemblée Nationale et font tout pour la censurer, une autre censure s’installe avec des réseaux sociaux complices et que Google investit complètement le parti démocrate.
Pendant que les dominés (personnes racisées, ruraux pauvres, animaux massacrés, la nature dévastée, etc) restent dominés, les dominants prétendent que le problème est justement ceux qu’ils dominent.
Pendant que certains proposent un autre projet écologiste, féministe, social, d’égalité pour le pays, les possesseurs se gavent et font tout pour que ce projet alternatif n’advienne jamais.
Pendant que les médias vous gavent de bétises qui n’apportent rien à la vie des gens, ils évitent sciemment de parler des sujets importants pour la vie des gens.
Pendant que les bobos de « gauche » prétendent défendre le peuple, les médias tapent et essaient de diviser ceux qui sont sincères et portent autre chose que les combines de partis, la tambouille de qui aura la place parmi les vieilles carnes de partis.
Pendant que les médias font croire que Biden est ce mec super à gauche et progressiste, les vrais « gauchistes » américains dénoncent les guerres qu’il prépare et la misère sociale qu’il laisse s’installer.
Pendant que l’emploi devient une denrée rare en France, Macron prétend que les chômeurs sont des faignasses et qu’il faut donc les appauvrir encore plus.
Le 23 avril, tous dans la rue contre la réforme de l'assurance chômage et les destructions d'emplois. Les Tui marcheront aux côtés des travailleurs de la Culture et du Spectacle ✊
Quelle monde veut-on? Un monde ou tout est à l’envers, les idées sont inversées, les opprimés restent opprimés, la nature continue à être saccagée, les riches encore plus riches?
Ou doit-on enfin se défaire de nos chaines et renverser l’oligarchie et le capitalisme à la base de tous les problèmes?
Nous vivons une étrange époque ou l’esprit critique est complètement mis de côté pour le « buzz » ou le « putaclisme » politico-médiatique. Plus rien n’est comme avant. Ou plutôt, tout est en fait comme avant mais démasqué. C’est un peu comme si Donald Trump s’était emparé de l’Elysée et avait révélé, comme il le fait de « l’élite » américaine la totale idiocratie qui règne dans les fin-fonds du néolibéralisme.
Le président de la république française est autant le comptable de cette idiocratie que le président Trump l’est de celle des Etats-Unis. Mais ils ne sont pas les seuls. Cela fait 40 ans que cela dure. Cela fait 40 que cela se délite et que la presse, qui devrait être un contre pouvoir, n’est plus qu’une méritocratie de bourgeois trop contents de bien profiter de leur place. Et ils sont très grassement payés par les milliardaires qui signent leurs chèques.
La petite presse indépendante fait ce qu’elle peut pour tenir un discours alternatif mais est, de la même manière que la presse américaine, noyéee sous le flot de médiacrates qui noient le discours avec les idées de la droite réactionnaire jusqu’à l’extrême droite. Ils glorifient la violence et le tout immédiat, ne parlent jamais des enjeux du siècle (genre la guerre sur l’eau, mais qu’importe si cela a avoir avec notre survie!) et font des exortations à plus de libéralisme, plus de droits pour le patronat, se fichent royalement que des millions d’espèces animales ou que la nature soit litérallement en train de crever du moment que le CAC 40 est heureux. Et bonus, ils font parler sur les plateaux toutes les pires crevures de ces dernières années comme Manuel Valls, un royaliste ayant déserté son mandat pour rejoindre l’extrême droite Espagnole et soutenir le coup d’état contre Evo Morales en Bolivie mais qui est surtout grandement responsable des attentats de 2015 pendant que Hollande financait les Jihadistes en Syrie.
Quand le squale donne des infos croustillantes sur @manuelvalls, qui n’a rien fait contre les attentats. Mais le problème je suppose que c’est Mélenchon ? pic.twitter.com/RWvOdTJENF
Si nous avions une vraie presse de contre-pouvoir, ce mec ne tiendrait pas 1 minute sur un plateau.
Depuis les années de fin de règne de Mittérand jusqu’à Macron aujourd’hui, la République est en train de crever à petit feu sous les coups d’une oligarchie en lien avec la haute administration du pays qui n’en a jamais assez. Les « médias » ne sont là que pour lui cirer les pompes, promouvoir la haine raciste et islamophobe et même une tarée comme Marine LePen déclare elle-même que CNEWS est SA chaine.
⚡🇲🇫CITATION – "Télé Le Pen" titre Le Canard qui raconte que le patron de BFMTV a rencontré Marine Le Pen et ses proches pr tenter d'aplanir les relations entre sa chaîne et le RN. "De toute manière, je n'ai pas besoin de vous, j'ai #CNews" a-t-elle lancé à Marc-Olivier Fogiel…
Les liens entre les macronistes et l’extrême droite ne font même plus de doute. En 2017, on prétendait faire « barrage ».
L'école de la belle-fille de Macron @TAuziere a recruté Pascal Gauchon, fondateur du Parti des forces nouvelles (néofasciste), selon le @canardenchaine. Pascal Gauchon est aussi membre du conseil scientifique de l'Issep fondé par @MarionMarechalhttps://t.co/wdAlUgwH0a
Dans ce foutoir qu’est la République et notamment l’inaction criminelle du gouvernement face au Covid en refusant notamment les masques gratuits, des tests de grande échelle etc, nous avons aussi l’hypocrisie envers la réponse face au terroriste islamique qui est le cache sexe de l’hypocrisie de l’impérialisme français lui-même. Qui finance le salafisme dans le monde si ce ne sont les grands amis de Hollande, Macron et Valls, l’Arabie Saoudite. Et qui a envoyé plus de 400 jihadistes français en Syrie parce que le gouvernement français, vassal de l’empire américain, a décidé de se méler des affaires des Syriens? On le doit aux Sarkozy, Hollande, Valls, Macron et toute cette clique de néolibéraux dont le cerveau marche à court terme et surtout en fonction des cours du pétrole sur lesquels toute l’économie des Etats-Unis repose.
“La France est attaquée. Encore. Ce n'est pas la première fois que la France souffre du terrorisme djihadiste dans ses rues. Pourtant, la France continue de soutenir et de financer inconditionnellement le même terrorisme djihadiste en Syrie qui a décapité des civils syriens..”👇 https://t.co/oJORE0ytFj
On peut penser ce qu’on veut d’Assad mais on peut dire beaucoup par contre du régime d’Arabie Saoudite que nos « élites » adorent et sous-traitent depuis des décennies. Pour régler la question du terrorisme islamiste en France, il va falloir arrêter de jouer les faux-culs et mettre certains devant la justice. Qu’attend d’ailleurs cette justice pour foutre Sarkozy en prison pour avoir aidé Obama et Hillary Clinton à transformer la Libye en marché d’esclaves? Non, ça personne ne veut en parler ou traduire qui que ce soit en justice. On pourrait d’ailleurs ajouter BHL à la liste des propagandistes criminels qui polluent les plateaux télé depuis bien trop longtemps.
Pascal Bruckner, ce collabo des djihadistes afghans ? Qu’il se taise. Ou réponde de ses propos diffamatoires devant la justice. https://t.co/BLeNu1INKS
La liste pourrait être longue mais on peut facilement découvrir à quel point nos médias sont complices de ces fanatiques libéraux depuis des années en lisant le livre de Serge Halimi par exemple.
Lecture nécessaire : « L’opinion, ça se travaille… les médias et les «guerres justes » » de Serge Halimi, Dominique Vidal, @HMaler et Mathias Reymond @mdiplo@acrimed_info Éditions Agone pic.twitter.com/iWmRnZUUJx
Quand à l’extrême droite, elle a toujours été utile aux capitalistes. N’oublions pas qu’Hitler a été élu sur la débacle de l’Allemagne d’avant guerre incapable de répondre aux besoins sociaux. Mussolini a clairement revendiqué le fascisme comme étant le mariage du capitalisme et de l’état. Ce n’est pas nouveau, nous le savons historiquement. Cela fait depuis les années Chirac que l’extrême droite est sciemment banalisée et dédiabolisée par les médias au point que des tarés comme Zemmour font ce qu’ils veulent même lorsqu’ils sont condamnés. Qui est responsable si ce n’est ceux qui ont laissé faire? Les mêmes qui passent maintenant lois liberticides après lois liberticides.
La « ville sûre » ou la gouvernance par les #algorithmes. #Surveiller, analyser, prédire, contrôler. « Les outils policiers fondés sur le big data et l’intelligence artificielle se déploient dans de nombreuses villes françaises. » pic.twitter.com/XfCpK9ypBE
Et pendant que tout cela domine les « médias », personne ne parle des 80% de mammifères en train de disparaître de la surface de la terre, personne ne s’offusque de la privatisation grampante de l’éducation nationale, de la santé, de nos forêts, de notre eau, de nos vies. Tant que l’argent coûle à flot, LES MEDIAS S’EN TAPENT.
Finalement, les libéraux ont réussi leur coup: ils ont transformé la France en 51ème état des Etats-Unis, bien alignée et docile et bien entendu bien arrimée à l’OTAN, la machine de guerre américaine. Ne vous y trompez pas, lorsqu’un média met très en avant des manifestations dans « certains » pays, la propagande impériale est présente. C’est son rôle, c’est ce qu’elle a toujours fait pour ses propres intérêts. La nouvelle guerre froide contre la Chine en est un exemple. Maintenant, saurez-vous avoir un esprit plus critique qu’au temps des « armes de destruction massive » de Saddam? Pas sûr. C’est ce qui fait la force de la propagande et du marketing sur les cerveaux. Après tout, si on arrive à convaincre les gens de manger des choses néfastes pour eux, on les convaincra d’appuyer d’autres guerres. C’EST LA MEME CHOSE.
Vingt-deux experts internationaux plaident pour une diminution de la consommation de viande pour réduire les risques de futures pandémies.
Je ne suis pas une journaliste, juste une militante. Je ne suis pas une consommatrice d’info, je suis une avide lectrice et autrice toujours à la recherche de la vérité. Et je suis sidérée.
Sidérée de l’absence des médias français autour du procès en extradition de Julian Assange, sidérée de l’indifférence des politiciens et artistes et journalistes français autour de ce que moi-même, et d’autres, appellons le « procès du siècle ». En même temps, devrais-je être surprise par le silence de ces gens qui depuis très longtemps ont renoncé eux-mêmes à vraiment informer les peuples trop occupés à plaire à leurs maitres. Mais c’est tout de même sidérant.
Depuis 10 ans, Julian Assange est la victime non seulement de la brutalité du gouvernement criminel des Etats-Unis mais également de la propagande toujours aux ordres des états et de l’empire des médias. Ceux-ci ont avalé, sans hésiter et sans critique, les mensonges sur l’homme Assange en diffusant les accusations de viol (abandonnées par le gouvernement Suédois car fausses, pourtant fidèle vassal de l’empire). Je suis une victime de viol et je n’y ai pas cru une seule minute. Ils l’ont traité de mégalo, de corrompu, de terroriste (les mots des politiciens américains entre autres). Tout a été fait pour détruire sa réputation, son travail, sa vie.
Mais qu’a donc fait cet homme pour mériter ce traitement indigne et cette chasse aux sorcières du 21eme siecle? Avec Wikileaks, il a publié 10 millions de documents, plus que toute la presse réunie au monde, de quoi créer de la jalousie. Dans ces 10 millions de documents, il y a d’abord et avant tout les crimes de guerre de l’empire mais aussi des révélations sur des crimes environnementaux ou comment le Parti Démocrate a truqué la nomination de 2016 au profit d’Hillary Clinton et contre Bernie Sanders. Wikileaks a également montré comment cette même Hillary Clinton est également une criminelle de guerre. Pour la France, Julian Assange a rendu d’énormes services notamment en montrant que nos trois présidents avant Emmanuel Macron avaient eu leur téléphones sur écoute par la CIA et Angela Merkel en Allemagne. Il a également publié les #MacronLeaks qui ont clairement montré ce que le candidat Macron préparait pour la France. Aujourd’hui nous voyons et subissons le résultat.
J’ai suivi plus de 12 heures par jour le procès d’extradition à la court du Old Bailey à Londres. Ceci n’est pas un tribunal ordinaire. Il est le plus important tribunal PUBLIQUE du Royaume Uni. J’ai suivi les détails donnés par les quelques journalistes indépendants présents pour détailler le procès. Aucun « journaliste » des « médias de révérence » n’a semblé intéressé par ce procès alors que cela les concerne en premier lieu. Des journalistes de la BBC se sont pointés le premier jour pour, je suppose, faire bonne figure, mais n’ont apparemment pas trouvé le procès suffisamment intéressant à leurs yeux. C’est bien dommage car ce procès a révelé les plans de l’empire envers tout journaliste: Julian Assange est un journaliste, nous le punissons pour son travail et nous punirons tout autre journaliste, quelque soit son pays, s’il a le malheur de vouloir révéler nos crimes. Nous sommes les Etats-Unis et nous pouvons emprisonner qui nous voulons.
Peu de gens se lèvent pour défendre Assange dans le monde politique également. Les exceptions sont rares mais notables: Lula Da Silva, ancien président du Brésil lui-même persécuté et mis en prison avant que les révélations du journaliste Glenn Greenwald ne permettent sa libération, Raphael Correa, ancien président de l’Equateur qui avait donné l’asile politique à Julian dans l’ambassade de Londres et trahis plus tard par Lenin Moreno qui a littérallement vendu Julian à Donald Trump et Mike Pompeo et qui n’a pas aimé les révélations de Wikileaks sur sa corruption. Raphael Correa est lui-même persécuté et est refugié en Europe. Jeremy Corbin, ancien leader du Parti Travailliste Britannique, lui aussi une victime des plus grandes degueulasseries dont sont capables les « médias » et candidat malheureux à cause d’eux en grande partie. Et plus discrètement, on retrouve aussi Jean-Luc Mélenchon (voir ici sa note de blog sur Assange et aussi le site de Pamela Anderson ou elle note sa position sur les animaux et Assange et la video de la rencontre de Mélenchon avec Assange) en France, qui, lui aussi, connait bien le niveau auxquels les médias peuvent s’abaisser pour salir une personne. Il y en a d’autres comme les artistes Roger Waters (de Pink Floyd) et donc l’actrice et militante Pam Anderson, toujours du coté de la justice pour les animaux comme pour les humains.
Le procès etait donc une parodie de justice. La juge Baraitser s’est comportée comme une procureure et non comme une juge. Tous ceux qui ont suivi le procès savent que Wikileaks a révélé la corruption de son mari et qu’elle n’était donc pas impartiale et aurait du se récuser au profit d’un autre juge. Elle a refusé certainement pour se venger. Les descriptions données sur le déroulement et les conditions du procès sont ubuesques tant dans le parti pris de la juge, la manie du procureur d’essayer de décribiliser les témoins de haute qualité venus apporter leurs expertises en faveur de Julian. On y trouve des défenseurs des droits l’homme, des journalistes d’investigations, des juristes, des experts en informatique mais aussi des intellectuels importants comme Noam Chomsky ou Daniel Ellsberg à qui ont doit les Pentagon Papers, lui-même ancienne victime du gouvernement américain et dont le role a mis un terme à la guerre du Vietnam. Rien que ça! Les conditions physiques du procès lui même avec Julian enfermé dans une cage de verre et empêché de pouvoir avoir accès à sa défense ou même de pouvoir parler à ses avocats auraient du mettre un terme à la supercherie. L’inhumanité des conditions de sa détention, un JOURNALISTE dans une prison de haute sécurité pour TERRORISTES et les détails qui ont transpiré sur sa condition physique et mentale ne laissent aucun doute sur le caractère potentiellement mortel de l’issue.
Richard Medhurst, un jeune journaliste Syrien-Britannique courageux et intègre a parfaitement résumé ce procès le dernier jour devant le Old Bailey:
« Le manque d’accès pour les journalistes durant ce procès en extradition est une abomination. Le manque d’attention des médias est une abomination pas seulement en ce qui concerne la presse corporatiste mais aussi les médias indépendants. Certains ont même publiés des déclarations disant « ou est l’attention portée au procès Assange et à les critiquer ? » tout en continuant à ignorer le procès eux-mêmes. Ceci est une attaque sur la liberté de la presse, c’est une attaque sur ce qui reste de justice au Royaume Uni, c’est une violation des lois de l’Union Européenne, des lois Britanniques, des lois internationales. C’est une putain d’abomination que nous ayons Julian Assange en procès pour avoir exposé des crimes de guerre. Nous avons Chelsea Manning qui a été torturée et remise en prison pour avoir révelé des crimes de guerre et avoir dévoilé l’existence de fausses communes de 15,000 iraquiens tués. Les gens qui ont commis ces crimes de guerre, Tony Blair, George W. Bush, sont tous dehors. Paul Wolfowitz, Donald Romsfeld. Leurs noms n’ont même pas été prononcés dans cette fichue court! Ceci se passe dans le Cité de Londres mais ce sont les Etats Unis qui tiennent le maillet. Ce sont eux qui dirigent ce show. C’est dégoutant. Tout ce qu’a fait Wikileaks, tout ce qu’a fait Julian Assange étaient des actes d’anti-imperialisme et ils doivent être montrés en tant que tel. Nous devons nous rappeler des vrais crimes qu’ils ont devoilé. Ce n’est pas juste une attaque sur la liberté de la presse, c’est une attaque sur les vies de gens qui sont bombardés tous les jours, les gens qui sont tués chaque jour. On parle d’eux comme s’ils n’étaient que des fourmis. C’est inacceptable. Et ils veulent nous faire être désolés pour des « informateurs » imaginaires qui n’ont jamais été blessés et les Etats-Unis, de leur propre aveux, nous ont dit que Wikileaks n’a jamais mis qui que ce soit en danger. Donc, qu’est-ce qui se passe ici? Ceci est une violation révoltante des droits humains de Julian Assange, c’est une violation révoltante de la liberté de la presse, et c’est une absolue parodie de toute semblance de justice dans ce pays (RU). »
Dans son témoignage durant le procès, Jennifer Robinson, l’avocate et amie de longue date de Julian Assange, a révelé que des représentants de Trump s’étaient rendus à l’ambassade en 2017 pour faire un « deal » avec Assange: Il révelait la source des emails du Democratic National Commitee en échange d’un pardon par Trump. Julian a refusé pour ne pas trahir sa source a l’intérieur de la machine démocrate (et qui n’a jamais été le gouvernement Russe contrairement à la propagande). Pendant le procès, Julian a eu un soubressot et s’est levé en pleine court pour dénoncer le refus de la juge de laisser lire le témoignage d’une victime de torture par la CIA qui a pu se défendre grâce au travail fait par Wikileaks.
Julian, de part son intégrité, vaut mieux et je n’hésite pas à le dire, que la plupart des « grands journalistes » qui se ventent d’être les meilleurs. Ces gens sont silencieux soit par complicité, soit parce qu’ils l’ont jalousé, soit parce qu’ils sont trop bien payés pour se taire. Il est notable que le journal The Guardian qui a gagné beaucoup d’argent grâce à Assange et a aussi trahit sa confiance est particulièrement silencieux sur le procès. Ce silence est complicité. La même chose peut être dite du New York Times, Le Monde et quelques autres qui ont aussi fait beaucoup d’argent grâce à Wikileaks mais qui sont actuellement bien silencieux. Le procès a montré comment deux journalistes du Guardian ont voulu salir Julian Assange et comment ce sont eux qui auraient du être dans la cage de verre. Ils n’auront que mon mépris et surtout pas un abonnement de ma part.
Dans les années 70, l’ancien agent de la CIA, John Stockwell a montré comment la CIA a toujours implanté des « fake news » dans les grands médias du monde entier. Pensez-y une minute. Le New York Times n’a jamais retiré ses mensonges sur la guerre en Iraq. Wikileaks n’a JAMAIS EU à retirer quoi que ce soit sur 10 millions de documents car il n’y a aucune erreur. Combien de médias, habitués à être des serviteurs dociles des pouvoirs, peuvent se venter d’avoir un tel palmarès? Aucun. Et c’est bien pourquoi ils détestent majoritairement Julian Assange car il les a humiliés et a montré leurs limites.
“The Church Committee brought it out in 1975 and then Woodward and Bernstein put in an article in Rolling Stone a couple years later: 400 journalists cooperating with the CIA…to consciously introduce stories into the press.” pic.twitter.com/qqzAN7rEnS
«Le Church Comitee l’a publié en 1975, puis Woodward et Bernstein ont publié un article dans Rolling Stone quelques années plus tard: 400 journalistes coopèrent avec la CIA … pour introduire consciemment des histoires dans la presse.
Ok j’ai tout sauf le talent de la camarade Rosa B dont j’adore les bandes dessinées « Insolente Veggie ». Mais pour le fun, j’ai ressorti un crayon. C’est moche, peut-être pas drôle mais ça me fait du bien au vu de la bêtise de certains.
Dans le journal Le Monde du 8 Janvier 2019, le politologue français Paul Ariès écrit une charge extrêmement violente contre les végans dans sa tribune appelée « les Végans mentent sciemment ». A la lecture de cette tribune inouïe de clichés et d’ignorance et franchement cruelle, j’ai voulu répondre. La tribune de M. Ariès est à la fin de l’article. Ma réponse est parue dans le Monde des Lecteurs en ligne du journal Le Monde le 15 Janvier 2019. Je copie ici mon article entier vu que l’accès est réservé aux abonnés du journal.
« M. Ariès tombe dans le piège de la « culpabilité par association »
C’est avec consternation que j’ai lu l’article de M. Paul Ariès paru dans le journal Le Monde le 8 Janvier 2019 avec le titre « Les végans mentent sciemment ». Mais quelle mouche a donc piqué ce monsieur qu’il doive se salir avec des stéréotypes, des théories conspirationnistes et surtout une telle ignorance de l’immense variété de la pensée végane et antispéciste pour la réduire à seulement quelques auteurs du combat pour les droits des animaux non-humains ?
Rarement ai-je lu autant de clichés en un seul article. M. Ariès accuse tous les végans de vouloir « en finir avec toute forme de prédation, en modifiant génétiquement, voir en supprimant, beaucoup d’espèces animales »… Mais cher monsieur, qui a en premier modifié génétiquement des espèces qui étaient libres pour devenir des objets à notre service ? Qui modifie génétiquement des milliards d’animaux esclaves en leur donnant des antibiotiques, des hormones, leur coupant des membres, tout cela pour servir les humains ? Qui, depuis toujours, modifie constamment le fonctionnement du vivant sur la planète, par ailleurs en détruisant le monde naturel par la même occasion, pour servir les intérêts humains ?
Je trouve hypocrite de renverser la culpabilité de ceux qui soutiennent ces entreprises de destructions écologiques que sont les élevages sur les végans. Ignorez-vous donc que l’élevage industriel est la cause numéro 1 de la destruction des océans et de la biodiversité en général ? Vous accusez les végans d’être anti-écologistes alors que par nos actes nous avons justement l’empreinte écologique la plus basse qu’il soit.
Ensuite vous vous permettez de nous associer tous, sans distinction, aux déclarations controversées de M. Peter Singer. C’est bien mal connaitre la diversité des opinions dans le mouvement. C’est un procédé malhonnête de culpabilité par association. Je suis personnellement assez opposée aux théories utilitaristes de Singer et encore plus à ces propos pseudo-zoophiles. J’ai même écrit un chapitre de mon livre ou je dénonce fermement la zoophilie, bestialité et pire, la zoo-pornographie. Ces pratiques ne sont toujours pas condamnées en France. Je ne vous vois pas vous offusquer de ce fait. Donc, toute votre argumentation repose sur les écrits de seulement quelques personnes afin de discréditer tout une mouvance et philosophie que l’on peut tracer jusqu’à Pythagore.
Si vous lisiez mon livre et celui de beaucoup d’autres auteurs, vous constateriez que l’écologie est justement très présente au cœur de notre vision du véganisme parce que, pour nombre d’entre nous, il ne peut en être autrement. Votre défense de la consommation de viande est contraire aux nécessités modernes de réduction, voir d’élimination de sa consommation (demandées notamment par l’ONU) pour préserver la planète. En évidence, vous n’avez également aucune connaissance nutritionnelle (vous êtes politologue) de ce que le corps humain peut accepter ou non. Nous pouvons parfaitement vivre et très bien sans exploitation animale mais c’est un concept qui vous échappe car vous faite partie de ce patriarcat désuet qui trouve normal de violer une vache pour « l’inséminer » et de boire ensuite le lait de croissance destiné à son bébé. Si une femme donnait son lait à un autre mammifère vous seriez choqué à juste raison. Mais l’absurdité du contraire ne vous interpelle pas une seconde.
« Les apprentis sorciers » comme vous nous qualifiez sont ceux qui, en déni total des connaissances éthologiques et nutritionnelles de ces vingt dernières années, s’obstinent à croire que les animaux non-humains sont des choses encore à notre service et qu’il faut donc continuer à les faire naitre par milliards. Etes-vous conscient que la biomasse des humains (et de leurs animaux domestiques) correspond à 98% de la biomasse planétaire quand celle des animaux sauvages n’est plus que de 2% ? Il y a seulement quelques siècles, cette tendance était exactement le contraire. Autrement dit, notre nombre plus les milliards d’animaux domestiqués sont directement impliqués dans la 6ème extinction des espèces.
Notre prédation sur le monde vivant est directement liée à notre prédation sur la nature. Elle tient à notre complexe de supériorité machiste sur tout ce qui vit. Notre consommation de viande tue la forêt amazonienne et crée des zones mortes dans les océans. La France est le plus gros importateur de soja OGM du Brésil pour engraisser le bétail (et non les végans). Les océans se meurent par la surpêche et une large partie des poissons récupérés sont transformés en farine animale… pour le bétail. Et vous osez accuser les végans dans l’ensemble de vouloir la destruction de la nature ? Vous préférez perdre votre temps à vous attaquer aux « fausses viandes fabriquées industriellement à partir de cellules souches ». Etes-vous au courant que PERSONNE dans la communauté végane ne mange de telles « viandes » et je vous défie de trouver un végan qui voudrait les manger. La « viande de souche » est une idée défendue par les carnistes qui ne veulent pas abandonner leur goût du steak et qui n’a rien à voir avec les habitudes des végans eux-mêmes bien plus attachés à leurs burgers de légumineuses et haricots, très riches en protéines saines et généralement bios.
Non M. Ariès, la majorité des végans ne correspond pas aux quelques personnes que vous citez dans votre article pour décrédibiliser un combat de justice sociale. Par ailleurs, je pourrais vous répondre avec des citations de Lamartine, Tolstoï, Shaw, Plutarque, Gandhi, Hugo et tant d’autres allant à l’encontre de vos idées mais je vous les épargne ici.
Les animaux non-humains n’ont rien à faire, comme le dit Tom Regan, dans des cages, des cirques, des chambres de tortures, tout simplement parce que l’être humain est parfaitement capable de faire autrement et qu’en plus, comme je le montre une fois de plus dans mon ouvrage, c’est même nécessaire pour des questions de santé publique et pour nous grandir en tant qu’humains. A moins que vous vouliez également un retour au cannibalisme.
Vous vous décrédibilisez vous-même par votre ignorance crasse du véganisme et des végans dans leur ensemble et encore plus en ignorant par exemple quelque chose qui s’appelle « l’agriculture végane » qui ne requiert aucunement de l’exploitation animale. Mais pour cela, il faut avoir le désir de ne pas instrumentaliser certains auteurs afin de défendre des contre-vérités parce que nous dérangeons vos habitudes. Ces théories ou concepts marginaux ne représentent en rien la majorité d’entre nous et, contrairement à ce que vous dites, c’est bien votre assiette que vous défendez.
Véronique Perrot, auteure du livre « C’est quoi le Véganisme ? De la théorie à la pratique pour un mode de vie 100% éthique » aux Editions Le Courrier du Livre. »
La science nous dit que les animaux non-humains se catégorisent en groupes sociaux avec une culture propre, qu’ils sont intelligents, qu’ils réléchissent, qu’ils ont une vie sociale et des liens sociaux et bien entendu qu’ils souffrent. Ils sont donc, selon leurs espèces, une classe sociale à part entière parce qu’ils sont opprimés et exploités par une classe « supérieure », la classe humaine.
Dans ce grand moment de révolte des Gilets Jaunes que je soutiens, il n’est pas inutile de rappeler que la classe sociale la plus oubliée est celle qui attérit généralement dans l’assiette des riches comme des pauvres. Il y a cependant une grande différence: il est beaucoup plus simple pour une personne qui en a les moyens de faire le choix du véganisme que pour un pauvre condamné à la malbouffe pas chère et dont les décisions sont donc restreintes par le porte-monnaie.
Durant sa campagne présidentielle, et même depuis, Jean-Luc Mélenchon expliquait très justement que le pouvoir d’achat est toujours lié à la qualité de la nourriture que nous mangeons. Sans pouvoir d’achat, il n’est pas impossible de manger végétalien mais parfois plus difficile (j’en sais quelque chose car je suis précaire) mais à la condition d’être informé, éduqué, ou d’avoir une conscience animaliste depuis longtemps qui permette d’ajuster nos habitudes en fonction de nos moyens. Je donne des solutions simples et souvent pas chères pour devenir végane dans mon livre « C’est quoi le Véganisme? » donc je n’y reviens pas ici.
Comment donc faire en sorte que les animaux non-humains soient reconnus en tant qu’individus alors même que le pouvoir et les médias ne voient en les gilets jaunes qu’une masse de prolos idiots, « beaufs » et alcooliques. Dans ces prolos, j’en connais qui sont véganes et sont présents avec les gilets jaunes (coucou les copines!). Je n’ai jamais séparé les questions sociales du combat animaliste parce que tout dans ce monde est lié. L’exploitation animale amène à l’exploitation des humains. L’une n’existe pas sans l’autre. Comme le dit Will Tuttle, « ce que l’on fait aux animaux, nous le faisons tôt ou tard aux humains ». Cela se vérifie dans toute l’histoire de l’humanité à commencer par les premières cultures d’élevages venant du moyen orient il y a environ 10000 ans. Ceux là même qui ont créé la domestication et l’esclavage des animaux non-humains pour leur profit on ensuite créé les premières guerres, la domination des femmes, l’esclavage des vaincus de leurs guerres etc….
Il est intéressant de noter aussi que ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de maladies évitables liées à l’alimentation. Toutes ces maladies proviennent de la malbouffe industrielle et notamment les produits d’origine animale que le professeur T-. Colin Campbell appelle les « maladies d’affluence » (diabètes, maladies cardiaques, certains cancers, etc.). Car en fait, ce sont des maladies classiques de pays riches. Manger végétalien est donc dans l’intérêt des plus précaires (qui ont le plus de difficultés à se soigner également) et cela peut être fait sans que ça ne coûte plus cher que de manger de manière « classique ». Cela coûte même souvent moins cher. Là aussi, je donne des clefs dans mon livre donc je n’y reviens pas.
Les gilets jaunes ne sont rien d’autres qu’une expression de plus de la révolte des dominés sur les dominants. Les animaux non-humains ne peuvent pas se défendre mais, heureusement, ils ont des porte-paroles humains. Revendiquer la justice sociale passe par une évolution du niveau de vie du « petit peuple » si moqué par les élites. Ce petit peuple pourra ensuite faire des choix « consuméristes » plus justes et éthiques. Le pouvoir d’ailleurs n’est pas chaud pour éduquer convenablement les enfants de cette classe prolétaire par exemple en permettant à ses enfants d’apprendre à manger autrement (les plats végés dans les écoles en options tous les jours et non au compte goutte) et à leur enseigner une vraie connaissance scientifique et humaniste des animaux non-humains qui permettrait d’aider à enreiller la maltraitance de ceux-ci. Garder le peuple ignorant de ceux qui sont encore plus opprimés qu’eux est la même tactique que de le diviser en lui faisant haïr l’immigré ou le migrant souvent bien plus misérable que lui.
La diversion des élites est voulue pour qu’on ne pointe pas le doigt de leur coté. Mais il semble que cela marche de moins en moins. Le mérite du mouvement des gilets jaunes est d’avoir su passer au delà de la simple revendication de départ (le prix du diesel) et d’élargir la problématique en sachant voir qui profite sur leur misère. Maintenant, la revendication du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) est une clef énorme pour la souveraineté populaire mais pourrait aussi devenir un moyen de créer des changements pour les animaux. On peut par exemple imaginer un RIC qui dirait « pour ou contre la corrida », sachant qu’au moins entre 70% et jusqu’à 80% des français y sont opposés. En cela, ce mouvement EST donc révolutionnaire!
Reste à voir jusqu’ou il pourra aller. Car si des transformations de société doivent venir, elles permettront également, tôt ou tard, des avancées pour la biodiversité, le climat et donc les espèces non-humaines, premières sacrifiées par le capitalisme et les multinationales.
80% des Français considèrent que le supplice et la mise à mort d’un animal (comme dans une corrida ou un combat de coqs par exemple) ne peuvent plus être considérés comme un spectacle en 2018 en France, selon un sondage IFOP de 2018(source : Fondation Brigitte Bardot). Politiques Animaux
Organisé par l’Association Ouvre Tête: Projection de Cowspiracy: The Sustainability Secret et débat à l’Université de Montpellier. 160 personnes sont venus voir le film et participer au débat dirigé par Eloïs Dupont et avec moi même (Association Végétarienne de France) et Marc Resch (mresch.free.fr) de VegNature sur le message du film.
Difficile d’être le représentant d’un mouvement altermondialiste, humaniste, écologiste, social et même qui défend les animaux avec force par les temps qui courent lorsqu’on fait face à des médias et des militants de tous poils qui vous tapent dessus en se servant constamment de la situation au Venezuela.
Les médiacrates et leurs cohorts de « journalistes » (ce mot veut-il encore dire quelque chose vu l’ambiguïtédu métier?) rabachent les mots « Venezuela », « Chavez », « Maduro » et surtout « dictature » en boucle pour défendre une vision du monde que Jean-Luc Mélenchon et ce pays mettent à mal d’arguments.
10 milliardaires détiennent 90% de la presse (voir un excellent détail de qui détient quoi ici). Comme l’explique l’excellent site Osons Causer: « Tous nos quotidiens nationaux (Le Monde, Libération et Le Figaro), toutes nos chaînes d’info (LCI, I-Télé, BFM-TV), l’essentiel des hebdomadaires de référence (Le NouvelObs, L’Express, Le Point) et des chaînes de TV privées (Canal+, TF1) appartiennent à de grands milliardaires. »
Dans ces conditions, ils imposent évidemment leur opinion néolibérale au travers de « journalistes » soigneusement sélectionnés pour être d’accord avec eux. Il faut dire que vu les petits avantages qu’ils ont, ils se gardent bien d’avoir leurs propres opinions (si elles diffèrent du pouvoir). On comprend alors qu’il y a un réel problème de pluralisme médiatique et de vraie liberté de la presse en France. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Reporters Sans Frontières, dans son classement de la liberté de la presse 2017, ait placé la France en 39ème position devant le Royaume Uni et après l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale, un comble au pays des droits de l’homme (et de la femme).
Pour comprendre le Venezuela, il faut en comprendre l’histoire et l’influence du néocolonialisme sur le pays. Comme l’explique Ignacio RAMONET, Ancien Directeur du Monde Diplomatique et Président de l’Association Mémoire de luttes, « En raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures, le Venezuela est un pays très riche. Mais presque toutes ses richesses ont été accaparées pendant plus d’un siècle par les élites dirigeantes et des entreprises multinationales. Jusqu’à l’élection d’Hugo Chavez, en 1999, le peuple n’en recevait que des miettes. Plus de la moitié des Vénézuéliens vivaient sous le seuil de pauvreté (70,8% en 1996). La révolution bolivarienne a placé la volonté politique au poste de commande. Grâce à l’implication populaire, elle a permis à l’Etat de se réapproprier les secteurs stratégiques de l’économie, recouvrer la souveraineté nationale et procéder à une redistribution de la richesse au profit des services publics et de tous les laissés-pour-compte. »
Ce que veulent les néolibéraux et les multinationales qui dominent les états, notamment l’empire Américain (car lorsqu’on a 686 bases militaires partout dans le monde – hors Etats-Unis, on n’est plus juste une nation, on est un empire(1)), c’est déstabiliser des pays comme le Venezuela (on l’a vu en Irak et au Chili) pour y installer des oligarques pouvant à nouveau s’approprier les richesses et les partager entre eux. Le peuple ne compte pas. La CIA, qui a récemment avoué être derrière la déstabilisation au Venezuela, noie les médias de propagande anti Maduro et anti-chaviste et soutient la soit-disant « opposition » qui est en fait une extrême droite qui brûle vifs ceux qui ont l’air Chaviste car ils ont la peau noir. De plus, 90% des médias au Venezuela sont également détenus par des oligarques, donc d’opposition, ce que nos médias ne nous disent évidemment pas en prétendant que le président Maduro serait contre la liberté de la presse.
Comme l’explique Le Monde Diplomatique: « Du côté de la presse écrite, la situation est encore plus tranchée : sur 10 quotidiens de diffusion nationale, 9 sont des opposants déclarés au gouvernement. Si l’on étudie le contenu des articles d’opinion publiés dans quatre d’entre eux au mois de janvier 2007, on obtient les résultats suivants : pour El Nacional, 112 hostiles, 87 neutres et 6 favorables ; pour El Universal, les chiffres correspondants sont 214, 89 et 9 ; pour Ultimas Noticias, 31, 59 et 18 ; pour El Mundo, 49, 39 et 15. Ce qui ne les empêche pas de recevoir de la publicité des entreprises, des agences et des collectivités publiques.
Prétendre que la liberté d’expression est menacée au Venezuela relève donc de la plus indigne mauvaise foi. Il suffit de s’arrêter devant un kiosque à journaux ou de passer une heure devant un poste de télévision pour être convaincu du contraire. C’est même sans doute le seul pays du monde où, dans le passé, des appels publics à l’assassinat du président n’ont pas entraîné des poursuites judiciaires. »
« L’opposition«
« On croyait avoir tout vu de la part de l’extrême droite vénézuélienne (rhabillée en « combattante de la démocratie » par les médias français) : formation par les paramilitaires colombiens, terrorisme, attentats à l’explosif, destructions de centres de santé et de maternités, sous-traitance de violences par la pègre, utilisation d’enfants-mercenaires, assassinats et tortures. »Egalité & Réconciliation
Cette opposition est également largement financée.
Comme l’explique Réseau International: « Wikileaks a révélé qu’à travers le Bureau des Initiatives de Transition (OTI) de l’USAID, Washington a remis à 300 organisations vénézuéliennes civiles 15 millions de dollars sous prétexte de « droits de l’homme » et de programmes d’éducation, dit le rapport. Un autre document de l’ambassade des Etats-Unis à Caracas intitulé « Demande de fonds pour aider à renforcer les Gouvernements locaux et les groupes de la société civile » déclassifié par le chargé d’affaires de l’époque de l’ambassade John Caulfield aussi été révélé. L’ambassade considérait que les 7 millions de dollars approuvés pour le financement de l’opposition vénézuélienne en 2009 étaient insuffisants, c’est pourquoi elle a demandé à Washington d’y ajouter 3 millions de plus. Cela amènera le Parlement vénézuélien à réformer la Loi organique contre la délinquance organisée et le financement du terrorisme en 2011 pour contrôler les mouvements d’argent venu de l’étranger pour porter atteinte à la République. »
Bien entendu, la CIA est la spécialiste de la déstabilisation dans des tas de pays et pas seulement en Amérique du Sud. Pour sans rendre compte, je recommande notamment le remarquable livre de l’activiste et journaliste Canadienne Naomi Klein « La stratégie du choc : La montée d’un capitalisme du désastre » qui démontre point par point l’hégémonie et l’impérialisme américain à commencer (d’un point de vue économique) avec la Chicago School de Milton Friedman qui a engendré par la suite les politiques de Pinochet au Chili (grace au coup d’état organisé par la CIA), de Thatcher et Reagan et qui se poursuivent jusqu’à, en ce qui nous concerne, Hollande (recruté par les « Young Leaders » en 1996) et Macron. Vous pouvez aussi voir le documentaire du même nom (sous-titrée) ici.
Mais toutes ces informations, vous ne les entendrez JAMAIS des médiacrates bien trop occupés à prêcher la religion néolibérale. Pourquoi je l’appelle religion, me direz-vous? parce que le dogme néolibéral est répété comme étant la seule vérité, le « There is no alternative » de Thatcher. Toute personne voulant présenter une opinion différente est donc un hérétique. Il/Elle sera crucifié-e par les médias, ridiculisé-e, moqué-e, traité-e de dictateur-trice. Quel plus grand exemple de cela que ce que les médias ont fait à Jean-Luc Mélenchon pendant (après et encore) la campagne présidentielle, avec l’aide de leur armée de militants ignorants et prêts à monter au créneau pour défendre la vérité absolue du capitalisme du maître Friedman (dont la grande majorité n’a jamais entendu parler d’ailleurs). Le prêche dure depuis 30 ans et une génération entière est née entre temps et a été élevée par les médias sur cette religion.
« Le clergé, souvent inculte et très mal renseigné sur la Bible, du moins le bas clergé, était conçu comme une médiation entre le peuple et le Livre. L’église catholique voulait à tout prix avoir le monopole de la diffusion de l’information, la doctrine, pour pouvoir contrôler la foi donc la croyance. Les gueux, les serfs étaient soumis à un contrôle étroit que Foucault aurait qualifié de « biopouvoir ». Pour asseoir cette domination sur les esprits, l’église règlementait fermement la diffusion de la doctrine, excommuniait, imposait une doctrine unique (toute ressemblance avec la pensée du même métal ne serait pas fortuite), contrôlait les moyens de diffusion (scriptoriums dans les monastères, lieux fermés, interdits aux laïcs), et contribuait à maintenir les masses dans l’illettrisme.
C’est effectivement à la fois le comportement et l’objectif des principaux médias aujourd’hui. Il est remarquable de constater que dans « l’affaire Mélenchon », aucun journaliste n’a pris le temps de se demander si, par hasard, le fonctionnement moderne des médias n’était pas exempt de toute critique. Absolument aucune auto-critique, aucune trace de recul sur les pratiques journalistiques, cela rappelle, évidemment le postulat d’infaillibilité du Pape lorsqu’il s’exprime ex-cathedra (c’est-à-dire en tant que docteur de la foi, en situation d’enseignement) défini solennellement en 1870. » AgoraVox en 2010.
Il n’est donc pas surprenant que beaucoup défendent avec cette foi aveugle la doctrine néolibérale sans même regarder au delà des apparences. La grande majorité du peuple est tellement endoctrinée qu’elle ne questionne rien ou si peu (ou n’a pas le temps d’ailleurs trop préocupée à survivre). Pourtant le néolibéralisme est ce qui est en train de détruire la planète, permet que l’esclavage moderne concerne 46 millions de personnes, chiffres de 2016 (en majorité les enfants et les femmes) et que 70 milliards d’animaux terrestres et 1 milliards d’animaux marins soient torturés, mutilés et massacrés pour des raisons futiles (non nécessaires) qu’est l’alimentation carnée car cela enrichit le cartel de l’agroalimentaire, la FNSEA, etc. Et on pourrait ajouter la souffrance et les morts au travail, la pollution et tant d’autres choses que j’ai essayé de couvrir du mieux que je pouvais et dans les limites du monde de l’édition dans mon livre « La révolution végane: pourquoi et comment changer. »(2)
Abordez une autre philosophie économique, par exemple le Marxisme, et tout de suite des gens soit-disant bien informés vous sortiront le « stalinisme » et ses horreurs. Mais le stalinisme n’est qu’une perversion du Marxisme tout comme l’Etat Islamique est une perversion de l’Islam. Que des tarés s’emparent d’une philosophie ou d’une religion pour en faire n’importe quoi et l’utilisent comme excuse pour avoir du pouvoir n’invalide en rien la philosophie originale. Mais cela est dur à comprendre pour les gens peu habitués à décortiquer ce qu’ils entendent et surtout lire et entendre autre chose que la propagande. Cela demande de réapprendre à avoir un esprit critique, une chose plus vraiment apprise à l’école.
Jean-Luc Mélenchon n’a JAMAIS dit qu’il voulait transformer la France en Venezuela, Cuba ou Equateur mais que leurs modèles étaient des sources d’inspiration pour lui sachant que la situation de la France n’est pas la même que celle de ces pays. Mais pour comprendre ce que Mélenchon veut dire, il faut savoir lire au delà de l’ALBA, qui n’est rien d’autre qu’une alliance des états d’Amérique du Sud (là où se trouve la Guyanne française) et comprendre ce que c’est réellement. Après tout la France est engagée avec le MERCOSUR (et d’autres), une organisation d’Amérique Latine bien plus « dangereuse » que l’ALBA car libre-échangiste.
Que Jean-Luc Mélenchon se sente proche idéologiquement du Venezuela est certain. Qu’il veuille faire de la France un nouveau Venezuela (Cuba, Equateur, choisissez le pays, ça change à chaque élection), est faux, quoi qu’en disent les prêcheurs de la « grande messe du 20 heures ». Pour autant, cela n’empêchera pas que le mouvement de la France Insoumise continue à grandir (et à leur faire peur) et que de plus en plus de gens conscients, éduqués et surtout pas dupes de la propagande continuent à désirer un autre modèle pour la France comme pour le monde qui ne soit pas basé sur des traités de libre-échange destructeurs, la marchandisation du vivant (les animaux considérés comme des objets par exemple), l’égoïsme mais au contraire la fraternité, le partage et le respect du monde vivant.
(1) A titre comparatif, les Français et les Russes ont 10 bases chacun dans d’autres pays.
Désinformation sur le Vénézuela par Bernard Cassen, 30 mai 2007 dans Le Monde Diplomatique
1996, « Young Leaders » recrute François Hollande – ZE Journal 19 mai 2016 (« L’objectif, mettre en pratique les idées de l’économiste Milton Friedman de l’école de Chicago: baisse des déficits par le démantèlement des services publics aux dépens de l’intérêt général… privatisation, déréglementation du droit du travail et réduction des dépenses sociales…pour le plus grand profit des multinationales. »)
Comme Emmanuel Macron, Edouard Philippe a suivi le programme « Young Leaders » mis en place par la French American Foundation – ZE Journal 16 Mai 2017
L’Ecole de Chicago – Wikipedia (visionné le 28 Août 2017)
Le Marché Commun du Sud (Mercosur) – Wikipedia (visionné le 28 Août 2017)
Venezuela : Combien de médias possède la CIA pour attaquer le pays ?Médiapart 20 Octobre 2016
Tous les pays où les Etats-Unis ont une présence militaire – Réseau International 11 Avril 2015
Profession Journaliste – Documentaire sur YouTube (« Dans le jeu trouble du commerce de l’information, la position du journaliste est ambiguë. Est-il animé par le désir d’informer ou par la nécessité de gagner sa vie ? Avec Julien Brygo, François Ruffin, Sophie Divry et Annie Lacroix-Riz. »
Jean-Luc Mélenchon présente la conférence de Rafael Correa aux AmFis d’été de la France Insoumise – YouTube La Luciole Mélenchantée publié le 25 Août 2017
[#JLMDÉSINTOX] – QU’EST-CE QUE L’ALBA ?YouTube publié le 16 Avril 2017
#RDLS25 : MÉDIAS, ALLIANCE BOLIVARIENNE (ALBA), EAU MORTELLE, LILLE, HOLOGRAMMES – Jean-Luc Mélenchon sur YouTube publié le 15 Avril 2017
L’esclavage moderne touche 46 millions de personnes dans le monde – Les Echos (avec abonnement)
Documentaire – La Stratégie du Choc avec Naomi Klein sur YouTube
Livre « La stratégie du choc : La montée d’un capitalisme du désastre » de Naomi Klein – Amazon.fr
Venezuela : un homme brûlé vif par les « manifestants » anti-Maduro: Le vrai visage de la contestation – Egalité & Réconciliation 25 mai 2017
Venezuela : la majorité des victimes tuées dans les violences de l’opposition !AgoraVox le média citoyen 3 Août 2017
Venezuela : Comment est financée l’opposition violente – Réseau International 3 Juin 2017 (« En décembre 2010, le site Wikileaks publie des documents diplomatiques secrets du gouvernement des Etats-Unis contenant des informations sur les réunions avec des personnalités de l’opposition vénézuélienne, des coordinations, des offres et sur différentes sortes d’aide canalisées par l’ambassade des Etats-Unis à Caracas. Après avoir contrôlé les documents révélés, l’agence de presse AVN a publié un rapport qui donnait des détails sur ces documents. L’un des plus importants était signé par Robert Downes, ex conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis à Caracas et s’intitulait « 5 points stratégiques de l’équipement dans le pays pour le soutien du programme de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID). Dans celui-ci, les Etats-Unis se proposaient de réaliser une série d’actions entre 2004 et 2006 pour organiser le départ du chavisme du pouvoir politique.Les 5 points du document étaient : « le renforcement des institutions démocratiques, pénétrer la base politique de Chávez, diviser le chavisme, protéger les commerces vitaux pour les Etats-Unis et isoler Chávez internationalement, » précise AVN. »)
Leçons vénézuéliennes + LA CIA CONFIRME – Médiapart 26 Juillet 2017
La vérité sur le Venezuela – Ignacio RAMONET, Ancien Directeur du Monde Diplomatique, Président de l’Association Mémoire de luttes – La Lettre Diplomatique et sur Le Grand Soir
Les nouveaux chiens de garde (de Serge Halimi) – Bande annonce documentaire_11.01.2012 sur YouTube (le film entier n’est malheureusement plus disponible gratuitement mais je recommande vivement de l’acheter!).
Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent-ils notre information ?Osons Causer
Historiquement parlant, les élections législatives sont généralement boudées par les électeurs au profit des élections présidentielles qui ont elles-même un fort taux d’abstention. Pourtant, de ces 20 dernières années, les élections législatives du 11 et 18 Juin 2017 seront probablement les plus importantes que nous ayons eu depuis très longtemps si nous voulons des progrès pour les animaux et la planète.
Je suis particulièrement en colère contre le journaliste « antispéciste » Aymeric Caron pour s’être abstenu de voter au premier tour des élections présidentielles et de ne pas avoir appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon. Sa notoriété aurait probablement énormément aidé vu que Jean-Luc Mélenchon ne s’est retrouvé qu’à 600 000 voix du second tour. Ma colère envers Aymeric Caron vient notamment du fait que sa raison est que Mélenchon n’est pas « antispéciste » (il le dit sur sa page Facebook). Ce sont une remarque et une position hallucinantes lorsque l’on considère que:
Jean-Luc Mélenchon n’a jamais prétendu être antispéciste et
que la position de M. Caron envers Jean-Luc Mélenchon coute chère aux animaux et aux arbres qui se contrefichent de savoir si il est parfait mais si son programme va faire une différence pour eux (bien sur les arbres peuvent en témoigner encore moins que les animaux mais vous savez ce que je veux dire).
Je considère donc que M. Caron, de part sa position a considérablement désservi la cause animale et il s’étonne maintenant de la réaction de colère à son égard de la part de nombreux végans et militants animalistes sur sa page et choisit d’y répondre avec, il semble, (fausse?) incompréhension. Soit il est stupide (et je ne le pense pas), soit il se sent stupide et choisit de contourner (en bon journaliste typique de ce journalisme médiocre qui pullule sur nos programmes télé) sa propre incohérence pour ne pas passer pour un idiot.
Histoire de prouver qu’il est à coté de la plaque, il a publié deux articles dans le journal Libération; l’un appelant La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon à investir des candidats du Parti Animaliste pour défendre les animaux et l’autre pour se plaindre que l’ex-torera Marie Sara soit investie par La République En Marche! et donc Macron (un peu tard non?).
Je suis évidemment d’accord avec l’idée que des candidats animalistes puissent être investis. Ils nous faut urgemment des députés pro-animaux à l’Assemblée Nationale pour porter cette cause. Cependant, Aymeric Caron ne semble pas avoir réalisé que le Parti Animaliste n’est pas plus antispéciste que la France Insoumise et, la position du parti étant animaliste et rien d’autre, ses candidats n’accepteront jamais de porter le programme de la France Insoumise (ce qui est requis de tout candidat se présentant en tant que FI). De plus, même si le programme du parti contient des mesures abolitionistes comme la fin des corridas et des animaux dans les cirques, il ne remet pas en cause le spécisme de notre société, tel que défini justement dans le livre « antispéciste » du dit M. Caron. Faut-il qu’il réécrive son livre pour redéfinir l’antispécisme? Ou bien a-t-il eu peur que Mélenchon vienne lui prendre plus d’impots avec sa révolution fiscale? Je l’ignore mais je le trouve en tout cas d’une hypocrisie inouie.
Maintenant que j’ai dit ce que je pensais de notre cher défenseur de la cause animale, passons au sujet capital des législatives.
Deux positions s’offrent à nous: voter pour des candidats de La France Insoumise ou du Parti Animaliste. Ma position est claire: je voterai France Insoumise. Non pas que je pense du mal du Parti Animaliste, bien au contraire mais que, malheureusement, d’un point de vue statégique, Le Parti Animaliste ne sert absolument à rien dans les enjeux de ces élections.
Il faut bien comprendre que si nous laissons une majorité au président Macron et son premier ministre Edouard Philippe, nous courrons à la catastrophe sur tous les plans: sociaux, environnementaux et bien sur en ce qui concerne la cause animale. Ce gouvernement a quatre ministres pro-corrida, un premier ministre et un président pro-nucléaire, OGM, pesticides. Ils veulent casser le code du travail ce qui plongera encore plus de gens dans la misère (et au suicide, car c’est courant). Macron veut ramener les chasses présidentielles en bon monarque qu’il est. Et je ne parle même pas des retraites de nos parents (ou des notres) qui vont couler encore plus. Bref, ce gouvernement, SUR TOUS LES PLANS, est une horreur. Malheureusement, ce n’est pas le Parti Animaliste qui va changer cela. Par ailleurs, j’ai une vision globale de la société qui ne s’arrête pas soit uniquement aux humains, aux animaux non-humain ou juste à la planète. C’est un tout lié, interconnecté, indivisible. Changer un élement en change d’autres. C’est une loi de la biodiversité. Je ne vais pas m’étendre ici sur le pourquoi et comment tout est interconnecté sur notre planète si ce n’est recommander la lecture de « Nourrir La Paix » de Will Tuttle qui explique magnifiquement ce principe.
Pourquoi dois-je me préoccuper des législatives? me dirais-vous. C’est très simple. Si la France Insoumise obtient une majorité à l’Assemblée Nationale (autrement dit 289 sièges sur 577), elle aura les moyens de bloquer énormément de mesures du gouvernement Macron mais aussi de faire avancer les mesures de L’Avenir en Commun, le programme de La France Insoumise. Et pour ceux qui ne le savent pas encore (ha bon?), la FI a énormément de bonnes choses prévues pour les animaux.
Voter pour la France Insoumise aux législatives peut permettre qu’elle soit majoritaire et donc permettre de faire ce qui suit (et qui était prévu par le candidat Mélenchon): déclencher un référendum pour une VIème république qui permettrait de mettre la Règle Verte dans la Constitution ainsi que les animaux et donc de pouvoir y mettre le droit pour les animaux de ne pas être considérés comme des objets et à ne plus souffrir (et donc à plus long terme de faire interdire des horreurs comme la corrida ou les combats de coqs parce qu’elles deviendront anti-constitutionnelles), éliminer l’élevage industriel, autrement dit sortir 98% des animaux exploités et tués pour leur chair, leur lait, leurs oeufs etc, de la pire forme d’élevage qui existe. Bien sur ce n’est pas la fin de l’élevage mais cela veut cependant dire que pour avoir une agriculture paysanne comme le prévoit la FI signifie une énorme réduction du nombre d’animaux exploités et tués, chose impossible tant que l’élevage industriel et l’agriculture chimique existent. Cela veut également dire que des mesures comme l’interdiction des animaux dans les cirques, les alternatives à l’expérimentation animale seraient également possibles. Et n’oublions pas que beaucoup de végans ont compté sur le vote Jean-Luc Mélenchon pour faire enfin avancer la cause animale d’un grand bon.
Aussi important à remarquer: chaque candidat de la FI signe la charte d’Anticor, autrement dit contre la corruption qui rend possible la révocation des élus, chose prévue dans le programme et dans une nouvelle Constitution. Autrement dit, quel que soit le candidat qui soit dans votre circonscription, vous votez pour quelqu’un qui doit s’efforcer d’appliquer le programme L’Avenir en Commun, et rien d’autre!
Nous n’aurons peut-être jamais une opportunité comme celle ci à nouveau! Donc ces élections législatives, votons en masse pour casser les pieds le plus possible à ce gouvernement minable et mettons un maximum d’insoumis à l’Assemblée Nationale!
» Que répondez-vous à ceux qui disent, qu’il y a des problèmes plus urgents à traiter que la cause animale ?
JLM: La question ne se pose pas de cette façon. Il faut en effet identifier en quoi la cause animale traverse plusieurs sujets fondamentaux pour notre avenir : la considération des animaux avec respect va de pair avec le souci d’une société apaisée, en harmonie, dont le logo du mouvement France insoumise est le symbole. C’est aussi un élément essentiel de la préservation de notre écosystème et enfin, de la qualité de notre alimentation. »
(extrait des réponses à Béatrice Majewski, Téléstar)
Charlotte Girard (coordinatrice du programme de la FI) sur la position de la France Insoumise concernant la corrida: « Notamment, je souligne que notre candidat a repris notre proposition de faire rentrer les animaux dans la Constitution. Dès lors, une partie de l’arsenal législatif actuel deviendra caduque ; il suffira soit d’abroger les lois qui seront devenues anti-constitutionnelles, soit d’attaquer en justice les lois qui tomberont une à une, car anti-constitutionnelles. Dès lors, dans un horizon de trois ans maximum, si la volonté d’abolition est vraiment majoritaire dans ce pays, nous aurons une Constitution et un arsenal législatif qui mettra fin aux corridas.«
Sources:
Comment fonctionne l’Assemblée Nationale sous la Vème République: Doc Juriste
Législatives : c’est quoi, la majorité absolue ? 1Jour1actu.com
Jean-Luc Mélenchon et ses positions sur les animaux: Animal-Politique
Passages du programme L’Avenir en Commun par rapport aux animaux (non détaillé): laec.com
Pour une fois, je ne vais pas écrire un blog en ce qui concerne les animaux (bien que l’idée de ce blog me soit venue à l’écriture de mon livre « La Révolution Végane: Pourquoi et comment changer? » à paraitre bientot).
Je vais vous parler de deux pays dont on nous rabache constamment des idées vraies ou fausses mais qui, avec les élections, prennent une importance exceptionnelle: Cuba et les Etats-Unis.
Jean-Luc Mélenchon a été critiqué pour vouloir insérer la Guyanne Française (vous savez l’ile préférée d’Emmanuel Macron) dans l’alliance coopérative de l’ALBA. Je ne vais pas revenir sur ce qu’est l’ALBA, allez donc lire le programme de la France Insoumise pour connaitre son role et écouter ce qu’en dit Jean-Luc Mélenchon sur le sujet.
Cependant, les mots Cuba et Etats-Unis ont été prononcés sur les réseaux sociaux et soudain toute la sphère a été envahie par ceux qui crient à la dictature dès qu’on parle de Cuba et ceux qui crient « quelle horreur, on ne peut pas sortir de l’OTAN, que ferions-nous sans les Américains face aux Russe! » bla bla bla. Ce que je trouve pathétique à notre époque est le degré d’ignorance intellectuelle dans lequel les français, comme les Américains, sont tombés dès qu’il s’agit de la géopolitique du monde. En cela, je reconnais le génie de la propagande Américaine qui a envahi nos oligarques des médias et nous bombardent le cerveau depuis très longtemps à la même sauce libérale que les Américains. D’ailleurs, si nous refusions d’être assimilés, McDonald et Monsanto n’auraient jamais plus s’implanter aussi facilement chez nous.
Mais revenons à la dictature Cubaine, telle qu’elle est dépeinte par les pays « développés » de l’occident. Cuba a été dirigée d’une main de fer, on nous dit, par Fidel Castro puis par son frère depuis la révolution cubaine. La presse n’est pas libre (presse d’état), les Cubains sont misérables, etc etc etc.
Alors précisons quelques points cependant qui semble échapper à notre entendement collectif bourgoisé par la propagande Américaine: Oui Fidel a renversé un gouvernement, celui de Batista qui avait été installé par la CIA pour controller le pays et ses ressources. C’est une habitude charmante que les Américains ont de traiter leurs voisins quand ils s’opposent à leurs intérets. S’ils n’aiment pas un gouvernement démocratiquement élu, par exemple Allende au Chili, ils le renversent sournoisement, installent leur homme, tel Pinochet, et font ce qu’ils veulent après du pays en arrosant leur homme de main à coups de dollars et en y installant leur politique néo-libérale de pillage des ressources.
Bizarrement, Castro n’a pas été d’accord et a décidé que Batista et ses potes oligarques, qui semaient la terreur dans le pays, devait être foutu dehors. Au mon Dieu, il avait osé aller contre les Américains sur le sujet pour libérer son pays. Donc, il finit par le renverser et s’installer à sa place. Bien sur, et là je suis d’accord avec beaucoup, il aurait surement du installer un régime plus démocratique avec des élections de temps en temps. Mais bon, les gens étaient avec lui et il ne semblait pas être pire que Batista. D’ailleurs, ceux qui ont gueulé le plus contre Castro étaient surtout les oligarques (bien blancs) qui se sont vite barrés en Floride. Ces mêmes oligarques (et leurs rejetons) pas contents d’avoir été expropriés de leurs terres pour qu’elles soient redistribuées à ces pouilleux de paysans pauvres, sont devenus pour certains des agents de la CIA et ont contribué à pas moins de 638 tentatives d’assassinat contre Castro depuis son accession au pouvoir.
Donc, Cuba, cette alliée des Soviétiques, ce « diable rouge », « ce monstre sanguinaire », comme la nomme souvent certains politiciens Américains, a décidé de son propre destin. Ce petit pays, sous l’embargo Américain depuis les années 50, embargo condamné par l’ONU de nombreuses fois, a réussi des exploits sous bien des points:
Santé 100% gratuite: haut niveau médical, un des meilleurs au monde. Des centaines de médecins cubains partent chaque année pour soigner les gens dans les pays pauvres, bien plus que les Américains, ou les Français. Leurs découvertes scientifiques ne sont pas en reste (notamment en ce qui concerne le Sida). Comme le rapporte Médiapart: « Ainsi, depuis leur lancement, près de 132 000 médecins cubains et autres personnels de santé ont bénévolement œuvré dans 102 pays. Au total, plus de 85 millions de personnes ont été soignées à travers la planète par les médecins cubains qui ont ainsi sauvé 615 000 vies. Actuellement 31 000 collaborateurs médicaux offrent leurs services dans 69 nations du Tiers Monde. »
Education: d’une nation très illetrée, Cuba est devenue une des nations les plus lettrées du continent et du monde avec un taux de 0,2% de la population, bien en dessous de beaucoup d’autres pays. En France, cela va de 7% à 9% suivant les années!
Agriculture 100% bio: quand les Soviétiques se sont retirés après la chute du mur de Berlin, les Cubains n’étaient plus approvisionnés en pétrole, et Castro lança alors un vaste programme d’agriculture vivrière partout dans le pays avec le résultat que les cubains se nourrissent (et très bien, il n’y a plus de famine), à 70% de leur agriculture vivrière (en fruits et légumes) et n’importent que 30% de ce qu’ils leur manquent. Comme disait Mélenchon en parlant de Haiti, ils donneraient beaucoup pour avoir Fidel plutot que d’avoir à se nourrir de terre pour apaiser leur faim.
Et tout ça avec l’embargo Américain! On peut donc penser ce que l’on veut du régime des frères Castro mais lorsque Fidel est mort, des millions de gens sont venus lui rendre hommage et ce n’était pas imposé par les militaires comme on voudrait nous le faire croire sur les médias corporatistes. Bien sur les enfants des oligarques, tranquillement installés avec leur cocktails à Miami, eux, se réjouissaient de sa mort et notre presse vendue aux oligarques néo-libéraux, à l’exception de L’Humanité (ok c’est les communistes, vous en avez rien à foutre!), s’en est réjouis également, grand contraste avec les réactions des pays altermondialistes qui se sont reconnus dans ce qui a été fait à Cuba.
L’Amérique, ce « champion de la démocratie » en revanche est celle qui nous inspire pour tout: ces séries télés violentes, ces merveilleurs films de guerre à la gloire de l’armée ricaine, ses McDonald dont nos gosses rafolent, ces OGMs si vitaux à notre agriculture, ces fermes usines que NAFTA et CETA amèneront encore plus sur notre territoire, son néo-libéralisme basique qui fait que tout peut-etre vendu y compris le cerveau de nos gosses à l’autel de l’Ubérisation. Ouais, quel pays formidable ces Etats-Unis! Ou étiez-vous jusqu’en 1944 quand tout le reste du monde se battait contre les nazis? USA! USA! USA! Bon bref.
Oui les Etats-Unis sont une grande puissance démocratique que nous adorons. Pour preuve, nous avons adoré les élections truquées de 2016, dans lesquelles tous les indésirables (les noirs, les latinos, les asiatiques) ont été éliminés pour être sur qu’ils ne voteraient pas pour Clinton ou Sanders. Comment gagner une élection? très simple: faites en sorte que ceux qui ne votent pas comme vous aient fait de la prison pour leur enlever leur droit de vote pour toujours. Faites en sorte que sur les 25% des prisonniers au monde dans les prisons américaines (pour seulement 5% de la population mondiale) soient surtout des gens qui n’aient pas votre couleur, car ils votent pour votre ennemi. Allez aux bureaux de vote (après avoir éliminé un maximum d’entre eux pour allonger les files d’attente et ainsi dire aux noirs, « sorry! les bureaux sont fermés, trop tard! »). Et soyez sur de dire que du mal de votre ennemi (Bernie Sanders) en disant qu’il est « athé » (oh la la aux USA, ça ne passe pas!), qu’il est « socialiste » (oh quelle horreur un communiste!) afin d’être sur que votre oligarque va passer. Du coté Trump, faire le fanfaron avec des remarques sexistes, racistes, pour obtenir un maximum d’antenne gratuite sur les médias de vos copains (Bernie Sanders n’a pratiquement pas été couvert par les médias) et promettre un énorme mur avec le Mexique car bien sur les Mexicains volent tous les boulots des braves Américains.
Ca ne vous rappelle pas un peu nos élections?
En bref, voilà pourquoi nous vénérons les Américains: la démocratie et le néolibéralisme.
Je connais bien les Etats-Unis, j’y ai vécu 18 ans. J’en apprécie la plupart des gens mais en ayant la perspective que leur éducation est bien pire que la notre (pourtant massacrée par nos propre néo-libéraux) et qu’ils ne sont qu’une masse manipulée par les médias et la publicité. les Etats-Unis sont tout sauf une démocratie (« Je m’en fiche, Castro est un dictateur! bla bla bla » ok ça va). Il y a presque 47 millions de pauvres aux Etats-Unis. Le peu qu’Obama avait fait pour la santé (déjà pathétique avec Obamacare) est maintenant démantelé par Trump qui veut même enlever les aides aux vieux et aux handicappés (normal, ils ne servent à rien aux yeux des oligarques). Se soigner aux Etats-Unis revient à en avoir les moyens, ce que la plupart n’ont pas. Autrement dit, pour penser au système Américain, ne regardez pas plus loin que le programme de François Fillion qui est près à nous faire embrasser ce système si formidable.
Les médias Américains sont aussi libre que ceux de Cuba. C’est à dire pas du tout. (au fait les notres non plus puisque nous sommes 45ème en terme de « liberté de la presse »). 5 mégas corporations détiennent pratiquement toute la presse américaine avec la même ligne néo-libérale (pro-guerre bien sur) que la notre, vous savez notre superbe presse libre avec ces oligarques qui dirigent 90% de nos journaux.
J’ai visité des fermes-usines en Californie. J’y ai vu des milliers de vaches dans la boue et les excréments et des lacs entiers de merde et d’antibiotiques. La puanteur et les mouches étaient partout. Beurk! Ce qui ne veut pas dire que les animaux élevés en « bio » ou autre mythe de « viande heureuse » ne sont aussi ma tasse de thé. Mais il y a quand meme des degrés dans l’horreur. Si nous écoutons tous les politiciens (sauf Mélenchon évidemment), les traités CETA et TAFTA sont une chose merveilleuse.
Non, et non! Je ne veux ni des fermes-usines, ni des OGMs, j’en ai marre des McDo’ et de leur bouffe de merde qui rend obèses nos gosses (personnellement je m’en tape, je suis végane après tout mais je pense aux autres), ni de ce fichu néo-libéralisme qui transforme toute vie (humaine ou non) en marchandise que ces adorateurs de la « mondialisation heureuse » comme Macron veulent nous vendre sans relache à coup d’Ubérisation.
Oui Cuba a été sous les mains d’un même seul homme pendant des décades, oui les Etats-Unis sont une « démocratie », du moins techniquement. Mais franchement, il faut savoir passer au-delà de l’apparence et vraiment regarder les choses en profondeur. Il n’y a de perfection nulle part. Au bout du compte, lequel des deux pays a vraiment été démocratique? Celui qui a nourrit son peuple en lui donnant les moyens d’être alimentairement le plus indépendant possible et en mangeant bio, lui a donné une éducation et une médecine gratuites depuis des années malgré cet horrible embargo? Ou un pays qui se dit démocratique mais laisse des millions de pauvres gens en prison (pour qu’ils ne votent pas notamment), des millions de gosses sans service médical et sans bouffe de qualité en dehors des fast-food, celui qui a une presse d’état avec une seule ligne ou celui qui a des centaines de chaines qui vendent toutes le même message de « consommez, consommez, consommez! » et les « regardez ces magnifiques images » (le journaliste Brian Williams ayant l’air de se masturber mentalement devant les bombardements des Américains en Syrie).
Rien n’est parfait, ni d’un coté, ni de l’autre, rien n’est ni blanc ou noir. Donc il faut savoir avoir de la perspective et cesser de gober toute la propagande que l’on nous donne pour diaboliser tel ou tel peuple. On en ressortira d’autant plus grands et ouverts à apprendre des autres.
« Comment les Cubains ont converti leur île à l’agriculture biologique », BastaMag
« Orphelins et émus, les Cubains rendent hommage à Fidel Castro », Journal La Croix
« Restrictions du droit de vote aux États-Unis », Médiapart
« La vérité est que Clinton a volé la nomination à Sanders et qu’elle était le mauvais candidat – ex-agent de la CIA Kiriakou (EXCLUSIF) » , Histoire et Société
« Quand Clinton dépense 61 millions de dollars en publicité, Trump ne débourse pas un centime », Telerama
« 46,5 millions de pauvres aux États-Unis », Le Figaro
« Fillon et la Sécu: juste «une mise au point»?, Public Sénat
// leonardvincent.net — Éclats politiques en aparté, littérature française partout ailleurs. — "Moy, je m’offre par mes opinions les plus vives et par la forme plus mienne." — Montaigne, Essais III.
« Je ne plierai pas, je ne m’en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant » (Jean Jaurès).